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Je ne l’ai pas vu lorsqu’il est passé en Belgique en Janvier (invité par « Ecoutez-Voir »), mais, à l’écoute (!) des quatorze titres de son album, on ne peut que se dire qu’on a manqué quelque chose. Il y a chez le chanteur orléanais Patrick ferrer (ici accompagné par ses compagnons de scène : Vincent Viala au piano et Pascal Turbet à l’accordéon) un je ne sais quoi de ludique et d’éminemment rafraîchissant. Cela tient à un humour qui funambule volontiers du côté de l’absurde. A une façon de ne rien prendre vraiment au sérieux. A une manière bien à lui de jouer avec les mots et leurs sonorités : «  Elle en monokini / Et moi en kimono / (…) / Elle est mon alibi / Et moi son mikado  » (Le loup dans la mare). Ah les mots : «  les mots / les mauvais jours à attendre / (…) / les mauvais coups à prendre / (…) / Que l’on maudit mots démodés / les mots »… A un répertoire gentiment anticonformiste qui, en plus des textes qu’écrit Patrick, reprend — entre autres — le Joyeux Noël de Tarrier et Préchac (une chanson qu’interprète aussi Allain Leprest), Jean Favre ou Les nuages du trop méconnu Roger Riffard. Je ne sais ce que représente cette adresse, mais ce qui est sûr c’est «  Que la fête commence / 56, rue Galilée » !
Francis CHENOT