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C’est un chanteur qui ne manque ni de talent, ni de personnalité. Patrick Ferrer l’a encore prouvé vendredi soir au Moulin de la Vapeur d’Olivet, où il a présenté un nouveau spectacle composé en majorité de chansons inédites. Il est toujours habité par une belle énergie, qu’il a l’art de communiquer au public. Et puis il a un style, c’est évident, qui alterne humour et gravité. On adonc pu découvrir les dernières nées d’un artiste qui continue sur sa voie en l’approfondissant. Bien que proposant aussi des chansons « classiques », il semble se diriger vers une sorte de théâtralisation voir « Un vrai businessman » ou « Les voisins » : l’occasion pour lui de jouer avec une verve électrique les comédiens dasn des saynètes gravées à l’eau-forte, comme les affectionnait le grand Jacques Brel, un des maîtres d’ailleurs du chanteur orléanais. Bien sûr, l’on retrouve son penchant pour la loufoquerie surréaliste délirante mais également la poésie en demi-teinte, finement mélancolique; En vérité, Patrick Ferrer n’appuie jamais, il préfère suggérer, plus proche du lutin vif et malicieux à l’œil aigu que du donneur de leçon. Dans son spectacle, il n’a pas oublié ses compagnons des premiers jours : « Joyeux Noël, « Les solitaires », « Les mots » et bien d’autres, tous issus de son premier album. Entre hier et aujourd’hui se déroule ainsi un fil d’Ariane, que l’on a du plaisir à suivre. Pour accompagner Patrick Ferrer en cette soirée réussie, quatre bons musiciens. Accordéon, piano, violon et violoncelle ont harmonisé sa voix à la sienne : un chœur battant au rythme de l’émotion.
Thierry GUERIN