Le premier album, tout en fantaisie et légèreté,
d’un chanteur orléanais.
Chanter « pour de rire ». Voilà
ce qui plait et sied à Patrick Ferrer. Il vient de sortir son premier
disque, « 56, rue Galilée », tiré à 1500
exemplaires et distribué par WMD. Un album tout en fantaisie et
légèreté où s’exprime un talent original, une
personnalité attachante qui se refuse à emprunter les sentiers
battus.
Cet orléanais est un chanteur d’humour. «
J’aime
la drôlerie, la cocasserie. Je ne pratique pas la dérision,
je m’efforce de créer des atmosphère. . Il a écrit
la moitié des textes des 14 chansons du CD. Pour la musique, il
a fait appel à plusieurs compositeurs, dont Jacques Trupin, l’accordéoniste
d’Artango, et Corinne Mimeur, une jeune femme des plus douées. Parmi
les réussites de ce disque : « la Complainte des dames assises
», une petite merveille ; « 56, rue Galilée »,
d’une loufoquerie surréaliste maîtrisée ; « le
Bar », pleine de verve. Sans oublier les esquisses miniatures peintes
par Riffard, un amide Brassens. Des chansons qui ne manquent pas de charme,
où, parfois, s’insinue la mélancolie, interprétées
avec talent et fraîcheur. Accompagné par
Vincent Viala et Pascal Turbet à l’accordéon, Patrick Ferrer
se place dans une certaine tradition française, celle où
s’illustrèrent ses grands aînés. Il a mis le meilleur
de lui-même dans « 56, rue Galilée », enregistré
en juillet 1995, au sein des studios de Radio France Orléans par
Patrick Renard. A présent, il part en tournée en Belgique,
avant de se produire le 3 février au Moulin de la vapeur d’Olivet.
« Puis, je monterai sur la scène du Tourtour, à
Paris », précise-t-il. « La même où
tout a commencé pour moi, en 1993, grâce au directeur de ce
théâtre, Jean Favre. »
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